La nuit sera blanche
création
du lundi au vendredi à 19H30, samedi à 17H, dimanche à 15H
relâche le mardi
durée estimée : 2H – Le Terrier
Figurez-vous un mari dont la femme, une suicidée qui s’est jetée par la fenêtre il y a quelques heures, gît devant lui sur une table. Il est bouleversé et n’a pas encore eu le temps de rassembler ses pensées. Il marche de pièce en pièce et tente de donner un sens à ce qui vient de se produire, de se « remettre les idées dans le mille ».*
Fédor Dostoïevski introduit ainsi, dans sa note d’auteur, la trame de sa nouvelle, intitulée La Douce. Après son dernier spectacle, Les Analphabètes, présenté au TGP en 2019, c’est de ce récit que Lionel González s’inspire pour cette nouvelle création.
L’homme se parle à lui-même, se raconte l’histoire, essaie de découvrir la raison de ce geste désespéré. Ce monologue introspectif le plonge au plus profond de ses souvenirs et l’emporte dans un maelström d’émotions contradictoires. D’abord désordonnée, sa pensée s’organise peu à peu. Le passé qu’il ressasse en une longue bataille intérieure, brutale et bouleversante, le mène à la découverte de la vérité.
Après une première étape en solitaire, Lionel González a invité deux artistes à le rejoindre : trois gestes donc, pour, chaque soir, recomposer la nouvelle en la traversant dans le présent du plateau. Celui de Jeanne Candel, plastique et performatif, viendra s’opposer à celui de Lionel González, tout en paroles, tandis que Thibault Perriard composera le sien, musical et sonore, comme un invisible qui circule et qui relie. C’est à cette veillée-là que les spectateurs sont conviés.
* Extrait de la note de l’auteur (1876)
Traduction André Markowicz
tmp
Navette retour
Navette retour vers Paris du lundi au vendredi, le jeudi à Saint-Denis + infos
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Générique
CONCEPTION ET JEU Jeanne Candel, Lionel González, Thibault Perriard
SCÉNOGRAPHIE Lisa Navarro
LUMIÈRE Fabrice Ollivier
COSTUMES Élisabeth Cerqueira
COLLABORATION ARTISTIQUE Chloé Giraud
RÉGIE GÉNÉRALE Benoît Laurent
Remerciements Pierre Devérines et Marion Bois.
Production Le Balagan’ retrouvé, Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis.
Avec le soutien en résidence de création de la vie brève – Théâtre de l’Aquarium
Une première version du spectacle a été présentée en septembre 2017 dans le cadre d’Un Festival à Villerville.
La presse en parle
« Lionel González décortique le texte de Dostoïevski et délivre un matériau vivant, intense qui explore toutes les subtilités de la conviction et de la culpabilité. » Arts Mouvants – Avril 2022
« Un moment de théâtre pur – art de l’acteur, jubilation d’être présent sur la scène, face à un public attentif, maître d’un récit qui le dépasse en même temps qu’il le jugule. » Hottello – Avril 2022
« Avec La nuit sera blanche, Lionel Gonzalez plonge en apnée dans le théâtre des profondeurs » Les Inrockuptibles – Avril 2022
« (…)une puissance, une grâce qui touche au cœur ! » L’Œil d’Olivier – Avril 2022
« Sous le titre « La nuit sera blanche », l’acteur et directeur artistique du spectacle, Lionel González avec l’actrice Jeanne Candel et le musicien Thibault Perriard donnent une version saisissante du récit de Dostoïevski « La douce ». » Jean-Pierre Thibaudat, Médiapart – avril 2022
« Lionel González transpose au théâtre une nouvelle de Dostoïevski intitulée La Douce. Une réflexion sur la vérité et la culpabilité que le comédien-metteur en scène a imaginé comme une « veillée plastique et musicale ». » Manuel Piolat Soleymat, La Terrasse – Avril 2022