Direction Julie Deliquet

©Pascal Victor

Après des études de cinéma et à l’issue de sa formation au Conservatoire de Montpellier puis à l’École du Studio Théâtre d’Asnières, Julie Deliquet poursuit sa formation à l’École internationale de théâtre Jacques Lecoq. Elle crée le collectif In Vitro en 2009 et présente Derniers Remords avant l’oubli de Jean-Luc Lagarce (2e volet du Triptyque « Des années 70 à nos jours... ») dans le cadre du concours Jeunes metteurs en scène du Théâtre 13, elle y reçoit le prix du public. En 2011, elle crée La Noce de Bertolt Brecht (1er volet du Triptyque) au Théâtre de Vanves puis au 104 dans le cadre du Festival Impatience, puis en 2013, Nous sommes seuls maintenant, création collective et 3e volet du Triptyque. Le Triptyque est repris en version intégrale au Théâtre de la Ville et au Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis dans le cadre du Festival d’Automne 2014.


En 2015, elle met en scène Gabriel(le), pour le projet « Adolescence et territoire(s) » à l’initiative de l’Odéon – Théâtre de l’Europe, et crée Catherine et Christian (fin de partie), épilogue du Triptyque, au Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis dans le cadre du Festival d’Automne 2015.
En septembre 2016, elle met en scène Vania d’après Oncle Vania d’Anton Tchekhov à la Comédie-Française. Elle crée Mélancolie(s) en octobre 2017 d’après Les Trois Sœurs et Ivanov d’Anton Tchekhov au Théâtre de Lorient, centre dramatique national de Bretagne et repris au Théâtre de la Bastille dans le cadre du Festival d’Automne 2017. En 2019, Julie Deliquet crée Fanny et Alexandre d’Ingmar Bergman à la Comédie-Française, réalise un court-métrage, Violetta, dans le cadre de la 3e scène de l’Opéra de Paris, sorti en salle pendant la pandémie sous le titre Celles qui chantent au côté des films de Sergei Loznitsa, Karim Moussaoui et Jafar Panahi. Ce programme de films devait être présenté en Sélection Officielle au Festival de Cannes 2020. À l’automne 2019, elle crée Un conte de Noël d’Arnaud Desplechin à la Comédie de Saint-Étienne, centre dramatique national. Le spectacle est repris à l’Odéon – Théâtre de l’Europe dans le cadre du Festival d’Automne 2019. Julie Deliquet est marraine de la promotion 29 de l’École supérieure d’art dramatique de la Comédie de Saint-Étienne et crée avec eux une écriture de plateau Le ciel bascule en juin 2020. 
En mars 2020, Julie Deliquet prend ses fonctions de directrice du Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis. 
En 2021, elle crée Huit heures ne font pas un jour de Rainer Werner Fassbinder au Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis et y co-met en scène en 2022 Fille(s) de aux côtés de Lorraine de Sagazan, Leïla Anis et les actrices du collectif In Vitro. Elle crée la même saison avec la troupe de la Comédie-Française, Jean-Baptiste, Madeleine, Armande et les autres… d’après Molière, salle Richelieu. En juillet 2024, elle fera l’ouverture du Festival d’Avignon à la cour d’honneur avec sa prochaine création Welfare. Adaptée d’un documentaire de l’oscarisé Frederick Wiseman, une journée particulière dans la vie de quinze héros du quotidien qui slalome entre action, attention, absurde et tragique. Le spectacle sera joué à Saint-Denis du 27 septembre au 15 octobre.

After studying film and several theater trainings, first at the Conservatoire of Montpellier, then at the École du Studio Asnières and at the Jacques Lecoq International Theater School, Julie Deliquet created the collective In Vitro in 2009 and staged Last remorse before the oblivion of Jean-Luc Lagarce (2nd part of the trilogy “From the 70s to the present day... ») as part of the Young Directors competition Théâtre 13, where she received the audience award.
In 2011, she staged A Respectable Wedding of Bertolt Brecht (1st part of the Triptych) at the Théâtre de Vanves then at 104 as part of the Festival Impatience, then in 2013, We are alone now, collective creation and 3rd part of the trilogy.
The full version of the trilogy was shown at the Théâtre de la Cité and at the Théâtre Gérard Philipe, national center for dramatic arts of Saint-Denis as part of the 2014 Autumn Festival. 
In 2015, she staged Gabriel(le), for the project “Adolescence and territory(ies)” at the initiative of the Odéon – Théâtre de l’Europe, and staged Catherine and Christian (endgame), epilogue of the trilogy, at the Théâtre Gérard Philipe, national center for dramatic arts of Saint-Denis as part of the Autumn Festival 2015. In September 2016, she staged Vania, inspired by Uncle Vania of Anton Chekhov, at the Comédie-Française. She staged Mélancolie(s) in October 2017 after The Three Sisters and Ivanov by Anton Chekhov at the Théâtre of Lorient, national center for dramatic arts of Brittany, and played at the Théâtre de la Bastille as part of the 2017 Autumn Festival. In 2019, Julie Deliquet created Fanny and Alexandre by Ingmar Bergman at the Comédie-Française, and made a short film, Violetta, as part of the “3rd scene” program of the Paris Opera, released in the cinema during the pandemic under the title Those who sing, alongside Sergei Loznitsa, Karim Moussaoui and Jafar Panahi’s films. This film was to be presented in the Official Selection at the 2020 Cannes Film Festival.
In the fall of 2019, she staged A Christmas Tale by Arnaud Desplechin at the Comédie de Saint-Étienne, national center for dramatic arts. The show was rehearsed at the Odéon – Théâtre de l’Europe as part of the 2019 Autumn Festival. Julie Deliquet is godmother of the promotion 29 of the Higher School of Dramatic Arts of the Comédie de Saint-Étienne and creates with the students a stage-writing on the set The Sky Tumbles, in June 2020.
In March 2020, Julie Deliquet took up her duties as director of the Théâtre Gérard Philipe, national center for dramatic arts of Saint-Denis.
In 2021, she created Eight hours don’t make a day by Rainer Werner Fassbinder at the Théâtre Gérard Philipe, national center for dramatic arts of Saint-Denis. In 2022 she co-directed Fille(s) de alongside Lorraine de Sagazan, Leïla Anis and the actresses of the In Vitro collective. That same year, she created with the Troupe from the Comédie-Française, Jean-Baptiste, Madeleine, Armande and the others… from Molière, Salle Richelieu.

La presse en parle

« Capter la vie pour la scène» Pauline Peretz – La Vie des idées –  novembre 2022


« À la direction des théâtres, les femmes occupent le devant de la scène » Madame Le Figaro – novembre 2022


« Julie Deliquet en 12 chapitres.  » Armelle Héliot – Marianne octobre 2022


« Julie Deliquet : une artiste des grandes tablées. » Maïa Bouteillet – ARTCENA – décembre 2021


« Ces dix femmes qui font la nouvelle génération du théâtre. » Philippe Chevilley – Les Échos – décembre 2021


« Nommée, en mars 2020, juste avant le confinement, à la tête du Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis, l’artiste a multiplié les ateliers et initiatives pour continuer à jouer.» Fabienne Darge – Le Monde – février 21


« Je crois beaucoup au côté populaire de notre mission » Le grand entretien par Arnaud Laporte – Théatre(s) hiver 20/21


« Julie Deliquet, la force du Collectif » Vincent Bouquet – Scèneweb – décembre 20


« Julie Deliquet : « Inventer le théâtre de demain sans réduire la création. » Philibert Humm- Le Figaro – septembre 20


« Nommée, directrice du Théâtre, Gérard-Philipe de, Saint-Denis en plein confinement, Julie Deliquet s’attelle â prépare, la rentrée en restant positive. Le théâtre qu’elle conçoit comme un art artisanal, elle l’envisage aujourd’hui toujours plus solidaire et créatif. » Fabienne Arvers – Les Inrockuptibles juillet 20


« Julie Deliquet prend la tête du Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis » – Le Monde – mars 20

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