Onéguine - photo Pascale Fournier

Onéguine

D'APRÈS EUGÈNE ONÉGUINE DE
Alexandre Pouchkine
MISE EN SCÈNE
Jean Bellorini
RÉALISATION SONORE
Sébastien Trouvé
16 Sep.
27 Sep. 2020

du lundi au samedi à 20h30, le dimanche à 16h
relâche le mardi
Durée : 2h – salle Mehmet Ulusoy

Retiré dans la campagne russe enneigée ou balayée par les vents d’été, Eugène Onéguine est un être « impatient de vivre et pressé de sentir », aimant le luxe et la fête. Tatiana, jeune fille noble, belle et sombre, tombe amoureuse de lui dans une forme de pureté ardente et tourmentée. Insensible, indolent, il l’éconduit. Lors d’un bal, par désœuvrement, il séduit la fiancée de son meilleur ami. Ce dernier, fou de douleur, le provoque en duel. Eugène le tue, malgré lui. Le sang du jeune homme teinte la neige de rouge…

Le roman en vers de Pouchkine, écrit de 1823 à 1831, occupe une place unique dans la littérature russe. Mêlant les styles avec agilité, il est à la fois poème éclatant dardant les feux d’une culture éternelle, clairvoyant sur la vanité de l’existence et la perte des illusions, léger telle une comptine ou talisman précieux qui accompagne une vie. Empreinte d’intelligence et de vigueur, de gravité et de drôlerie, l’œuvre « appelle à vivre », selon les mots d’André Markowicz qui a consacré plus de vingt ans à cette traduction française, la faisant rimer au plus près de la musicalité de sa langue origine.

Jean Bellorini fait résonner une nouvelle fois ce grand poème lyrique et romanesque créé au TGP en 2019. Par le biais de casques, formant chœurs et chuchotements, les voix enveloppent les spectateurs assis de part et d’autre de la scène. S’y mêle une bande sonore et musicale composée par Sébastien Trouvé à partir d’extraits de l’opéra éponyme de Tchaïkovski. Tatiana, isolée et libre, occupe le centre du plateau. Avec et autour d’elle, les acteurs, multiples Onéguine, entrelacent les récits en tableaux vifs et concis. Une table, quelques chaises, un piano et la chaude lumière des bougies forment le décor poétique et onirique dans lequel le roman se déploie, intensément collectif et intime.

Et le cœur n’avait besoin de rien
Quand je buvais cette chaleur brûlante
La montagne aérienne d’Onéguine
Comme un nuage se tenait au-dessus de moi.
Anna Akhmatova 

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Générique

AVEC Clément Durand, Gérôme Ferchaud, Antoine Raffalli, Matthieu Tune, Mélodie-Amy Wallet

TRADUCTION André Markowicz
SCÉNOGRAPHIE, LUMIÈRE Jean Bellorini
ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Mélodie-Amy Wallet
COMPOSITION ORIGINALE LIBREMENT INSPIRÉE DE L’OPÉRA EUGÈNE ONÉGUINE DE Piotr Tchaïkovski
ENREGISTRÉE ET ARRANGÉE PAR Sébastien Trouvé et Jérémie Poirier-Quinot
FLÛTE Jérémie Poirier-Quinot
VIOLONS Florian Mavielle et Benjamin Chavrier
ALTO Emmanuel François
VIOLONCELLE Barbara Le Liepvre
CONTREBASSE Julien Decoret
EUPHONIUM Anthony Caillet

Le texte est publié aux éditions Actes Sud, collection Babel.

Production Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis ; Théâtre National Populaire.
Spectacle créé en mars 2019 au Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis.

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