La Fête de la fin
création
DU LUNDI AU VENDREDI À 20H
durée estimée : 50 min – Salle Mehmet Ulusoy
En 2026, une ville fait faillite et met en vente les bâtiments de toutes ses institutions publiques : les écoles, la gendarmerie, l’hôpital… Seul un homme est intéressé par le rachat d’un espace, en l’occurrence la place de la Basilique pour en faire un champ de blé. Ce soir-là, sous la pression du maire, toute la ville est finalement vendue aux enchères. Ce sera donc la fête de la fin. Mûri pendant la fermeture des théâtres en 2020, le spectacle met en tension deux dynamiques face aux catastrophes annoncées dans un futur proche : celle de la résignation et celle de la réinvention. Construite comme un rêve prémonitoire, cette fable d’anticipation cristallise les questionnements de jeunes gens qui brûlent de commencer leur vie. Quelle pulsion de vie se révèle lorsque l’effondrement a lieu ? Le désir d’être ensemble s’en trouve-t-il grandi ? La consommation peut-elle nous libérer du sentiment d’impuissance ?
Sur un canevas nourri d’improvisations consolidées au fil du temps et de rencontres avec les habitants, l’équipe des huit comédiens et comédiennes invente un récit à plusieurs voix, qui questionne notre avenir et fête le fait d’être vivants. Après des mois passés isolés devant des écrans à absorber des actualités mortifères, il était urgent et vital pour eux de retrouver un espace commun où faire groupe et de défier la tragédie. Entre Rimbaud et rock’n’roll, La Fête de la fin célèbre le goût du risque, la joie des corps en présence et la capacité d’agir. Consumer la vie une dernière fois avant que tout disparaisse, n’est-ce pas prendre le pari de faire surgir l’espoir au milieu du chaos ?
« L’herbe il nous faut l’arracher et le pain il nous faut le recracher [...] afin que l’herbe reste verte et que cesse la fin. »
Heiner Müller, Mauser, traduit par Jean Jourdheuil et Heinz Schwartzinger
tmp
Navette retour vers Paris tous les soirs, le jeudi à Saint-Denis
Générique
AVEC Capucine Duc, Noé Froment, Erwan Guignard, Noémie Guille, Antoine Kobi, Mathilde Lœuillet, Djibril Mbaye
LUMIÈRE Christian Pinaud
MUSIQUE Alexandre Schmidt, François Terradot
SON François Terradot
Production Compagnie En Cours.
Coproduction Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis; Théâtre de la Manufacture – CDN de Nancy.
Avec le soutien de La Madeleine – scène conventionnée, Troyes ; MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, Bobigny ; Théâtre de La Commune – CDN d’Aubervilliers.
Action financée par la région Île-de-France.