Des femmes qui nagent

DE
Pauline Peyrade
MISE EN SCÈNE
Émilie Capliez

création

8 Mar.
19 Mar. 2023

DU LUNDI AU VENDREDI À 20H, SAMEDI À 18H, DIMANCHE À 15H30
RELÂCHE LE MARDI
durée : 1h45 – Salle Delphine Seyrig

Ce spectacle est déconseillé aux spectateurs de moins de 15 ans.

À l’origine de ce spectacle, il y a le rêve de jeune fille d’Émilie Capliez, celui de devenir un jour actrice pour ressembler à celles qu’elle contemple, fascinée, aussi bien à l’écran que sur les plateaux de théâtre. Plus tard, devenue metteuse en scène, la voici qui regarde une nouvelle génération de comédiennes et d’actrices, ce qu’elles incarnent, ce qui a changé et ce qui reste immuable. Partageant avec l’autrice Pauline Peyrade l’amour du cinéma, lui vient l’envie, comme une nécessité, d’inventer un spectacle au service d’une « autre » histoire des femmes. Des femmes de cinéma. Des femmes au cinéma. De Catherine Deneuve à Marilyn Monroe en passant par Romy Schneider et Delphine Seyrig. De Gena Rowlands à Aïssa Maïga, en passant par Adèle Haenel et Chantal Akerman. Des femmes qui nagent est un portrait kaléidoscopique d’actrices, de réalisatrices et de créatrices, dont certaines, pionnières, ont été oubliées.

Il y est question d’icônes et de scènes mythiques, de paillettes et de combats, comme autant de petits miroirs que l’on souhaite tendre ou briser. Grâce à un dispositif visuel et plastique, le spectateur est immergé dans le processus de fabrication de tableaux en direct : dans le hall d’entrée d’un cinéma, chaque recoin – du stand de popcorn au guichet de la billetterie en passant par la chaise de l’ouvreuse – est susceptible d’accueillir l’apparition d’une scène de film pour se métamorphoser soudain en loge, chambre, intérieur enfumé de voiture ou escalier vertigineux. Quatre comédiennes, aux parcours et aux âges différents, rejouent des situations pour questionner les stéréotypes, révélant une part cachée du métier d’actrice, faite de violences, de douleurs et de failles. La scène devient un infini lieu de tournage, dans lequel les actrices évadées des salles se racontent, bousculant ainsi leurs rôles dans nos imaginaires et dans nos fictions.

« Les yeux grands ouverts et l’air de voir, mais c’est un rêve qu’elle voit. »
Joyce Carol Oates, Blonde, traduction Claude Seban

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Générique

AVEC Odja Llorca, Catherine Morlot, Alma Palacios en alternance avec Louise Chevillotte, Léa Sery
ET EN ALTERNANCE QUINZE INTERPRÈTES AMATRICES Pascale Ambron, Ikrame Benhammou,Victoria Chabran, Sylvie Charlier, Mathilde Dorbal, Eugénie Ducange, Alice Fidelle, Annick Irranca-Moncuit, Martine Jegouzo, Jeanne Lasbleis-Renouvel, Léa Le Floch, Mayte Perea Lopez, Céline Veniat, Lilou Wickersheim

DRAMATURGIE Juliette de Beauchamp
SCÉNOGRAPHIE Alban Ho Van
LUMIÈRE Kelig Le Bars
MUSIQUE Sylvain Jacques
VIDÉO ET IMAGES Yann Philippe
COSTUMES Caroline Tavernier
ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Julien Lewkowicz

L’écriture de ce texte a reçu le soutien du Théâtre Nanterre – Amandiers.

Production Comédie de Colmar – CDN Grand Est Alsace.
Coproduction Théâtre de l’Union – CDN Limousin, La Filature – scène nationale de Mulhouse.
Avec la participation artistique du Jeune théâtre national.

 

La presse en parle

« Une œuvre kaléidoscopique puissante autant que troublante. » Olivier Frégaville-Gratian d’Amore – L’ŒIL D’OLIVIER

« Avec Des femmes qui nagent, Pauline Peyrade réactive en même temps les vamps de la bobine et les premiers
tours de manivelle d’un girl power du septième art. Un patchwork d’images en rafales qu’Émilie Capliez transpose au plateau avec une impressionnante habileté. » Éric Demey – SCENEWEB 

« C’est peu dire que les quatre actrices qui font front sur le plateau ont comblé l’attente de l’autrice et de la metteure en scène, c’est peu dire qu’elles nous comblent. » Jean-pierre Thibaudat – MÉDIAPART

« Des femmes qui nagent nous plonge dans des fulgurances climatiques amples et persistantes. » Manuel Piolat Soleymat –  LA TERRASSE

« Un récit où se construisent de nouveaux mythes, loin de l’obscur objet du désir. » Olivier Frégaville-Gratian d’Amore – TRANSFUGE 

« Un spectacle pétillant d’humour et d’ironie qui dénonce avec esprit les réclusions subies par les actrices, pour d’autant mieux s’émanciper de ces images trop longtemps convenues et admises. » – Véronique Hotte – hottello

« Dans sa dernière pièce jouée au Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis, Pauline Peyrade montre la représentation des femmes à l’écran et le parcours d’émancipation des actrices. » Fabienne Darge – LE MONDE

« Plaidoyer féministe, Des Femmes qui nagent est aussi une ode au cinéma. » Julia Wahl – TOUTE LA CULTURE

« Le miracle opère. » Emmanuelle Bouchez – TÉLÉRAMA

Navettes retour

Navette retour vers Paris du lundi au vendredi, le jeudi à Saint-Denis

Accessibilité

Toutes les représentations sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Des places vous sont réservées en salle.
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Pour tous les spectacles, le TGP et Souffleurs de sens proposent le service «Souffleurs d’Images» aux spectateurs malvoyants et aveugles. À leur demande ils seront accompagnés par un bénévole qui leur décrit le spectacle à l’oreille.
Pour cela, il vous suffit de réserver votre place auprès de la billetterie du TGP en indiquant que vous serez accompagné d’un souffleur, puis de contacter Souffleurs de sens.
– 01 42 74 17 87

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