Danse « Delhi »
création
lundi et vendredi à 17h30, samedi et dimanche à 16h
Durée estimée : 2h - salle Mehmet Ulusoy
Dans un salon réservé aux familles dans un hôpital de quartier, six personnages défilent et se rencontrent : une infirmière, Andreï, sa femme Olga, sa maîtresse Catherine, la mère de cette dernière et une femme âgée. Les êtres s’interpellent, se heurtent, se rejoignent, s’interrogent.
Ils vont et viennent de rupture en rapprochement, de froide indifférence en fulgurantes émotions, dans un monde qui va trop vite, une société saturée d’informations et en tension permanente. Sur scène, le tumulte est orchestré par une musicienne – le septième personnage. Sept, comme autant de petites pièces dans la pièce découpée, sept variations d’un même récit qui se déroule petit à petit, au goutte-à-goutte, dévoilant les personnages et leurs états d’âme. Chaque lever de rideau annonce la mort de l’un d’entre eux et chaque scène se referme sur la signature de l’acte de décès, les poussant à réagir à la souffrance, la douleur, l’amour, la mort, la culpabilité. Sur un même discours égrainé comme une ritournelle, les couplets se répètent, se décalent et apportent une tonalité singulière, élargissant la polyphonie, laissant entrer un autre instrument dans la danse à chaque nouvelle scène. C’est dans cette partition de théâtre musical que la metteure en scène Gaëlle Hermant dessine, en éclats de couleurs derrière du verre dépoli, une scénographie dans laquelle la langue d’Ivan Viripaev s’emboîte comme des poupées russes. S’enchevêtrent mélodrame et comédie, cynisme et empathie, réel et illusion. La compagnie DET KAIZEN donne à voir et à entendre une chorégraphie de mots et de vies gravées dans le mouvement des corps, cette Danse « Delhi » qui traverse en filigrane toute la pièce, qui déplace, dérange, bouleverse et transfigure.
Ensuite, vient une longue séquence d’acceptation. D’acceptation universelle et de la douleur, et de l’horreur, et de la tragédie. Ensuite, vient la partie essentielle de la danse : la beauté.
Ivan Viripaev, Danse « Delhi »
tmp
Rencontre avec l’équipe artistique
rencontre à l’issue de la représentation
Générique
AVEC Christine Brücher, Manon Clavel, Jules Garreau, Kyra Krasniansky en alternance avec Lina Alsayed, Louise Rebillaud, Laurence Roy
et la musicienne Viviane Hélary
TRADUCTION Tania Moguilevskaia et Gilles Morel
DRAMATURGIE Olivia Barron
SCÉNOGRAPHIE Margot Clavières
LUMIÈRE ET RÉGIE GÉNÉRALE Benoît Laurent
SON Léo Rossi-Roth
COSTUMES Noé Quilichini
Le texte est publié aux Éditions Les Solitaires Intempestifs.
Production Cie DET KAIZEN.
Coproduction Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis ; La Criée – Théâtre national de Marseille ; Théâtre Eurydice – ESAT de Plaisir.
Cie DET KAIZEN est associée au Théâtre Eurydice – ESAT de Plaisir et à reçu l’aide au projet du ministère de la Culture (DRAC Île-de-France) commission décembre 19.
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National.
Aide à la création de la Région Île-de-France – En fonctionnement. Les traductions des textes d’Ivan Viripaev sont publiées aux Éditions Les Solitaires Intempestifs – Besançon.
Titulaire des droits Henschel SCHAUSPIEL Theaterverlag Berlin GmbH.
Agent de l’auteur pour l’espace francophone Gilles Morel.
La presse en parle
Tournée
Du 17 au 20 février 2021, La Criée -Théâtre National de Marseille
Navette retour
Tous les soirs vers Paris, les jeudis et samedis à Saint-Denis.
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