Dans la fumée des joints de ma mère Pascale Fournier/ TGP

Dans la fumée des joints de ma mère

DE
Christine Citti
MISE EN SCÈNE
Jean-Louis Martinelli

création

6 Fév.
20 Fév. 2022

du lundi au vendredi à 20h, samedi à 18h, dimanche à 15h30
relâche le mardi
durée estimée : 2h – salle Roger Blin

Des vieux pas comme les autres… Geneviève et Albert, soeur et frère, ont pour amies Malika et Estelle, tous les quatre ont entre soixante-huit et soixante-douze ans. Dans leur « monde d’après », il n’existe plus d’hôpitaux ou de services publics pour accueillir les personnes âgées. Passé soixante-dix ans, la mort est annoncée par la réception d’un jeton. Dans les vingt-quatre heures, quelqu’un vient mettre fin à votre vie. Seulement, nos vieillardes et  vieillard  sont de vrais rebelles, pas des enfants de chœur. Ils y tiennent à la vie, et ne comptent pas terminer ainsi, dans la tristesse et le renoncement. Quand Albert reçoit le fameux jeton, le quatuor s’organise pour une fin d’existence entre fête, ivresse et joie. Pas question pour eux d’attraper la « sélénité » ! Plutôt monter un plan, un plan inoubliable.

Après le succès d’Ils n’avaient pas prévu qu’on allait gagner, le metteur en scène Jean-Louis Martinelli retrouve l’autrice et comédienne Christine Citti ainsi qu’Élisa Kane pour Dans la fumée des joints de ma mère, aux côtés de Laurence Roy, Darina Al Joundi, Arthur Oudot, le poisson rouge Archibald et Alain Fromager dans le rôle d’Abert, fan du chanteur Christophe.
En choisissant leurs dernières heures, Geneviève, Malika et Estelle revisitent leur existence, autant de violences subies comme épouse, femme ou fille, tandis qu’Albert chantonne. Une distribution à la partition vive et subtile, pour un théâtre dont le parler populaire saisit avec finesse les drames d’abandon et de solitude de personnes âgées – signe de leur bonne santé – refusent une fin de vie obligée. Faisant fi de tout réalisme, Jean-Louis Martinelli nous emporte dans une joyeuse apocalypse (avec substances illicites) afin d’éclairer ce dernier voyage face au temps qui passe, en jouant entre ambiance surannée, espace imaginaire et fiction dystopique.

« Les vivants, ils ont plein de belles phrases pour raconter la mort. Ça me fait bien rire les belles phrases comme ça. Ça me fait bien rire, mais moi aussi j’en ai besoin des belles phrases. Parce que sans belles phrases, on s’assoit tous sur le trottoir et on pleure.
T’imagines ? Toute une ville de gens assis sur le trottoir qui pleurent… »
Christine Citti, Dans la fumée des joints de ma mère

tmp

Navette retour

Navette retour vers Paris du lundi au vendredi, le jeudi à Saint-Denis. + infos

Générique

AVEC Darina Al Joundi, Christine Citti, Alain Fromager, Elisa Kane, Arthur Oudot, Laurence Roy
COLLABORATION ARTISTIQUE Thierry Thieû Niang
SCÉNOGRAPHIE ET VIDÉO Fabien Chalon
LUMIÈRE Jean-Marc Skatchko
MUSIQUE Sylvain Jacques
COSTUMES Élisabeth Tavernier
ACCESSOIRES Manuia Faucon, Lola Seiler
MAQUILLAGE Marguerite Machuel
RÉALISATION DES COSTUMES Sandrine Valter
RÉGIE GÉNÉRALE Sébastien Mathé
CONSTRUCTION DU DÉCOR Ateliers de construction de la MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis
Administration, production AlterMachine, Élisabeth Le Coënt et Marine Mussillon

Production Cie Allers-Retours.
Coproduction MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, Bobigny ; Théâtre Liberté –scène nationale, Toulon ; Théâtre Olympia – centre dramatique national de Tours.
Remerciements  Cyrille Leclerc, Quentin Vigier

Création en décembre 2021 au Théâtre Liberté / Châteauvallon, Toulon

Autour du spectacle

dimanche 13 Fév. 2022
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