Un sacre
DU LUNDI AU VENDREDI À 19H30, SAMEDI À 17H, DIMANCHE À 15H
RELÂCHE LE MARDI
durée : 2h40 – Grande salle Delphine Seyrig
Conçu pendant les confinements, alors que les deuils étaient privés de cérémonie, Unsacre est né de la rencontre avec trois cent soixante-cinq personnes, dont beaucoup ont évoqué la disparition d’un être cher et l’insuffisance de la prise en charge collective de l’expérience. Au-delà de la crise sanitaire, Lorraine de Sagazan et Guillaume Poix se sont retrouvés confrontés au tabou de la mort, mis hors champ par nos sociétés positivistes. Que faisons-nous de nos défunts ? Comment peut-on considérer leur absence autrement que comme un vide ? Les récits récoltés s’accompagnaient d’une demande implicite de célébrer les morts.
Nourris par ces témoignages, l’auteur et la metteuse en scène ont écrit neuf récits pour neuf personnages qui nous parlent d’un mort qui a particulièrement compté dans leur existence. Loin du pathos, les comédiens prennent à bras-le-corps, par la parole et le geste, ces histoires tour à tour lyriques, tragiques ou triviales, toujours en équilibre entre douleur et douceur, confessions bouleversantes et sourires. Totalement engagés dans leur mission de passeurs et toujours conscients de leur rôle, ils redonnent vie aux morts et explorent ce que ces disparus laissent à ceux qui restent. Dans cette partition collective, à la fois orale et chorégraphiée, la peine de l’un est toujours l’objet de l’attention de tous.
La scène devient alors le refuge précieux de l’expression du chagrin, un espace atypique où l’intime croise le politique et où s’invente un rituel païen, cathartique et lumineux. Le réel et la fiction se mêlent dans un ballet vertigineux pour libérer angoisse et colère, amour et regrets, et faire du temps de la représentation un moment de recueillement puissant, de joie et de plénitude. Un sacre célèbre ainsi la vigueur du théâtre dans sa capacité à répondre à notre besoin de consolation.
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Générique
AVEC Andréa El Azan en alternance avec Elsa Guedj, Jeanne Favre, Majida Ghomari, Nama Keita, Antonin Meyer-Esquerré, Louise Orry Diquéro, Mathieu Perotto, Benjamin Tholozan, Éric Verdin
CHORÉGRAPHIE Sylvère Lamotte
DRAMATURGIE Agathe Charnet
SCÉNOGRAPHIE Anouk Maugein
LUMIÈRE Claire Gondrexon
SON Lucas Lelièvre
COSTUMES Suzanne Devaux
ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Thylda Barès
RÉGIE GÉNÉRALE Vassili Bertrand
CONSTRUCTION DU DÉCOR Ateliers de la MC93
RÉGIE PLATEAU ET RÉALISATION DES ACCESSOIRES Kourou
RÉGIE LUMIÈRE Paul Robin
RÉGIE SON Camille Vitté, Théo Cardoso
Administration, production, diffusion, relations presse AlterMachine, Camille Hakim Hashemi, Marine Mussillon, Carole Willemot
Production La Brèche.
Coproduction La Comédie de Valence – CDN Drôme Ardèche ; Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis ; CDN de Normandie-Rouen ; Théâtre Dijon-Bourgogne ; La Comédie – CDN de Reims ; Théâtredelacité – CDN Toulouse Occitanie ; MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, Bobigny ; L’Onde – centre d’art à Vélizy-Villacoublay.
Avec le soutien du CENTQUATRE-PARIS.
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National.
Avec l’aide de la Spedidam La compagnie La Brèche est conventionnée par le ministère de la Culture (DRAC Île-de-France).
Lorraine de Sagazan est artiste associée au Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis et membre de l’Ensemble artistique de la Comédie de Valence, centre dramatique national Drôme-Ardèche.
La presse en parle
« Entre rire et larmes, ce spectacle emporte tout sur son passage. » Philippe Noisette – Les Échos
« Six ans après la création de sa compagnie La brèche, Lorraine de Sagazan qui avait très intelligemment bousculé des classiques comme Démons et Une maison de poupée, poursuit son exploration théâtrale en prise directe avec l’époque. » Thierry Fiorile, France Info – Novembre 2021
« Comme dans la plupart de ses créations, … , Sagazan fait du public une force agissante, prenant le spectateur à témoin de cette cérémonie profane. Elle agrège les vulnérabilités individuelles en une communauté compassionnelle, non pas larmoyante mais rédemptrice. Spinoza l’aurait peut-être dit ainsi : « Un sacre » n’est pas une victoire contre la mort, mais une victoire de la vie. » Mathias Daval, IO Gazette – Novembre 2021
« En dépassant largement le cadre du théâtre, Un Sacre convie chacun à entrer dans une danse transcendantale, chorégraphiée par Sylvère Lamotte, à participer à ce rituel païen salvateur, salutaire. Ode à la vie, à la mort, l’œuvre de Lorraine de Sagazan et de Guillaume Poix infuse lentement, intensément touchant sa cible à tous les coups, nos cœurs de femmes, d’hommes. » L’Œil d’Olivier – Novembre 2021
« Lorraine de Sagazan s’est imposée comme une des meilleures et des plus originales créatrices de la scène théâtrale actuelle. » Catherine Robert, La Terrasse – Octobre 2021
« Lorraine de Sagazan signe un spectacle apaisant et singulier à la lisière de la danse et du théâtre. » Igor Hansen-Love, Les inrockuptibles – Novembre 2021
« Chaque fois, un.e comédien·ne portera l’histoire d’un·e inconnu·e avec la même attention que s’il s’agissait d’un proche. Et chaque fois, les autres corps en présence se transformeront en caisse de résonance (…). »- Agnès Dopff, Mouvement – Octobre 2021
« Loin d’un chœur de pleureuses, les comédiens forment alors une troupe lumineuse, où chacun s’empare, avec ses tripes, du personnage qui lui a été confié. » Vincent Bouquet, Sceneweb – Octobre 2021
« Avec « Un sacre », la metteuse en scène entend construire un rituel à mi-chemin entre le théâtre et la danse pour délivrer la mort, et les défunts, du tabou dans lequel nos sociétés les ont enfermés.», propos recueillis par Vincent Bouquet, Théâtral magazine – Septembre / Octobre 2021
Navettes retour
Navette retour vers Paris du lundi au vendredi, le jeudi à Saint-Denis
Accessibilité
Toutes les représentations sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Des places vous sont réservées en salle. Merci de nous prévenir de votre venue lors de votre réservation et de vous présenter à la billetterie dès votre arrivée pour un accès prioritaire et accompagné en salle.
Pour tous les spectacles, le TGP et Souffleurs de sens proposent le service «Souffleurs d’Images» aux spectateurs malvoyants et aveugles. À leur demande ils seront accompagnés par un bénévole qui leur décrit le spectacle à l’oreille.
Pour cela, il vous suffit de réserver votre place auprès de la billetterie du TGP en indiquant que vous serez accompagné d’un souffleur, puis de contacter Souffleurs de sens.
– 01 42 74 17 87