DU MARDI AU VENDREDI À 20H, SAMEDI À 18H
durée : 1h35 – Grande salle
Alors que leur usine vient d’être rachetée, dix femmes attendent, anxieuses, le retour de leur porte-parole qui négocie leur avenir avec les repreneurs. Aussi est-ce le soulagement lorsque Blanche revient et annonce la proposition de la nouvelle direction : tous les emplois seront sauvés à condition d’accepter de réduire de sept minutes les pauses quotidiennes. Elles ont une heure et demie pour décider et voter au nom des deux cents employées qu’elles représentent.
Qu’est-ce que sept minutes, si cela permet de sauver son emploi ? Mais n’est-ce pas un mauvais signal à envoyer à des patrons, celui de la peur et du renoncement à des droits élémentaires ? Placées devant un choix impossible, ces femmes plongent dans un débat tendu où chacune prend parti, selon son âge, sa trajectoire et ses nécessités personnelles.
Pour cette pièce chorale en forme de thriller social, Stefano Massini, auteur notamment de Chapitres de la chute. Saga des Lehman Brothers, s’inspire d’un fait réel, le combat très médiatisé des femmes de l’usine Lejaby à Yssingeaux en 2012, dont il fait une métaphore de l’époque : comment faire groupe ? Comment résister ?
Maëlle Poésy réunit une troupe d’actrices, notamment issues de la Comédie-Française, dans un huis clos tendu à l’extrême et subtilement chorégraphié. Placé de part et d’autre de la scène transformée en entrepôt, le public assiste en temps réel à la confrontation des points de vue, à leurs revirements et au difficile cheminement vers la parole et la construction d’une pensée collective. À travers le choix qu’elles ont à faire et les affres qu’il leur impose, ces ouvrières jouent leur vie et font résonner de façon vibrante les questions de la justice et de la dignité.
« C’est toujours “plus vite plus vite plus vite”. Mais à un moment, plus vite ça peut pas être bien. Les choses bien, elles doivent prendre du temps, et je sais que les temps qu’on nous donne, c’est humainement pas possible, c’est techniquement pas possible. »
Catherine L., extrait de rencontres que Maëlle Poésy a faites avec plusieurs femmes ouvrières.
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Générique
AVEC LA TROUPE DE LA COMÉDIE-FRANÇAISE Véronique Vella, Sylvia Bergé, Coraly Zahonero, Françoise Gillard, Élise Lhomeau, Élissa Alloula
ET Camille Constantin, Elphège Kongombé Yamalé, Maïka Louakairim, Mathilde-Edith Mennetrier, Lisa Toromanian
TRADUCTION Pietro Pizzuti
DRAMATURGIE Kevin Keiss
SCÉNOGRAPHIE Hélène Jourdan
LUMIÈRE Mathilde Chamoux
SON Samuel Favart-Mikcha
COSTUMES Camille Vallat
MAQUILLAGE, COIFFURES ET PERRUQUES Catherine Saint-Sever
ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Aurélien Hamard-Padis
L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté.
Production Comédie-Française / Théâtre du Vieux-Colombier.
En partenariat pour la tournée avec le Théâtre Dijon-Bourgogne – CDN.
La presse en parle
« Maëlle Poésy aborde de front, avec clarté, avec un sens du rythme et une énergie sans faille ce thriller social à rebondissements. La metteuse en scène mise tout sur la qualité de ses interprètes. Respectueuse de leur sensibilité, elle fait en sorte que les rôles semblent avoir été écrits pour elles. (..) Sans donner de leçon, ces « 7 minutes » nous tiennent en haleine une heure et demie durant, distillant leur message humaniste de combat, lucide, rude, mais pas désespéré. » Les Échos – Philippe Chevilley
« Ce ne sont pas 12 hommes en colère mais 11 femmes en émoi, en ébullition, en tension. (…).Toutes sonnent juste. La mise en scène de Maëlle Poésy, vive, sensible, aussi. » Le Canard enchaîné – Jean-Luc Porquet
« 7 minutes » est un grand moment de théâtre sur le débat démocratique, ses ressorts et ses exigences. » Le Monde – Fabienne Darge
« La toute nouvelle directrice du Centre dramatique national de Dijon parvient à créer une atmosphère lourde et angoissante jusqu’au dénouement. On pense à l’intrigue haletante de Douze hommes en colère. La mise en scène est soutenue par l’interprétation magistrale des onze comédiennes. Un spectacle de haute tenue. » Le Figaro – Nathalie Simon
« Une réflexion passionnante sur la prise de conscience. » L’Humanité – Marie-José Sirach
« L’incroyable force de cette distribution est de parvenir à donner une criante vérité à ces vies qui ne semblent tenir qu’à un fil, celui de cet emploi. Une pièce chorale percutante et puissante. » Le Parisien
« Avec sa mise en scène de 7 minutes de Stefano Massini, Maëlle Poésy amène le monde ouvrier au Théâtre du Vieux-Colombier. La rencontre opère à merveille : portée avec finesse par onze comédiennes du Français, la partition chorale de l’auteur italien nous est offerte dans toute sa subtilité. » La Terrasse – Anaïs Heluin
« Onze ouvrières se mobilisent face à la menace d’une délocalisation. Une fresque sociale vive et subtile. » Télérama – Emmanuelle Bouchez
Navettes retour
Navette retour vers Paris du lundi au vendredi, le jeudi à Saint-Denis
Réservation conseillée : https://bit.ly/3CHyVtV
Des travaux sont en cours à la gare de Saint-Denis. La gare de Saint-Denis est fermée pour travaux le week-end du 22 octobre, aucun train ne circule.
Accessibilité
Toutes les représentations sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Des places vous sont réservées en salle.
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Pour tous les spectacles, le TGP et Souffleurs de sens proposent le service «Souffleurs d’Images» aux spectateurs malvoyants et aveugles. À leur demande ils seront accompagnés par un bénévole qui leur décrit le spectacle à l’oreille.
Pour cela, il vous suffit de réserver votre place auprès de la billetterie du TGP en indiquant que vous serez accompagné d’un souffleur, puis de contacter Souffleurs de sens.
– 01 42 74 17 87