La guerre n’a pas un visage de femme
création
DU LUNDI AU VENDREDI À 19H30, SAMEDI À 17H, DIMANCHE À 15H
RELÂCHE LE MARDI
DURÉE : 2h30 – SALLE DELPHINE SEYRIG
SPECTACLE CONSEILLÉ À PARTIR DE 15 ANS
Certaines scènes comportent des descriptions de violences physiques et sexuelles.
La guerre est toujours racontée par les hommes. C’est en partant de ce constat que la jeune journaliste biélorusse Svetlana Alexievitch entame en 1975 un travail d’enquête au long cours auprès d’anciennes combattantes de la Grande Guerre patriotique. Lorsque les Allemands envahissent l’Union soviétique en 1941, près d’un million de femmes, dont de très jeunes filles, s’engagent dans l’armée ou la résistance, mues par leur foi et leur détermination à lutter contre le nazisme. Brancardières, tireuses d’élite, pilotes ou agentes de renseignement, elles exercent toutes sortes de métiers à l’égal des hommes. Après guerre, leur courage et leur sacrifice seront les grands oubliés du discours officiel. Publié en 1985, La guerre n’a pas un visage de femme est venu briser quarante années de mutisme collectif.
Pour adapter cette œuvre documentaire chorale, Julie Deliquet et son équipe recomposent une histoire à partir de neuf de ces voix solitaires, et forment un corps collectif qui dialogue. En ce printemps 1975, d’anciennes camarades du front venues des quatre coins de l’URSS se rassemblent dans un appartement communautaire pour livrer leurs témoignages à une jeune journaliste. Pendant toute une journée s’affirme la nécessité de dire la réalité de la guerre à travers des confessions crues, aussi bien dans les faits de guerre racontés que dans les traumatismes dévoilés.
Dans un espace construit comme un plateau de cinéma avec ses béquilles et projecteurs à vue, une troupe de comédiennes âgées de 30 à 70 ans donne vie à ces mémoires de guerre et de jeunesse, jouées en direct sous nos yeux. Ce n’est pas seulement l’horreur qui se dévoile mais aussi leur désir de vivre, et la façon dont l’humain résiste à l’inhumain avec dignité et fermeté. En prenant la parole, ces femmes font la lumière sur leurs histoires et celles de toutes les guerres.
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Générique
AVEC Julie André, Astrid Bayiha, Évelyne Didi, Marina Keltchewsky, Odja Llorca, Marie Payen, Amandine Pudlo, Agnès Ramy, Blanche Ripoche, Hélène Viviès
TRADUCTION Galia Ackerman, Paul Lequesne
VERSION SCÉNIQUE Julie André, Julie Deliquet, Florence Seyvos
COLLABORATION ARTISTIQUE Pascale Fournier, Annabelle Simon
SCÉNOGRAPHIE Julie Deliquet, Zoé Pautet
LUMIÈRE Vyara Stefanova
COSTUMES Julie Scobeltzine
PERRUQUES ET COIFFURES Jean-Sébastien Merle
RÉGIE GÉNÉRALE Pascal Gallepe
CONSTRUCTION DU DÉCOR Atelier du Théâtre Gérard Philipe
RÉALISATION DES COSTUMES Marion Duvinage
RÉGIE PLATEAU Bertrand Sombsthay
RÉGIE LUMIÈRE Sharron Printz
RÉGIE SON Vincent Langlais
ACCESSOIRISTE Élise Vasseur
HABILLAGE Nelly Geyres
Le texte est publié dans son intégralité aux éditions J’ai lu.
Production Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis.
Coproduction Cité européenne du théâtre – Domaine d’O, Montpellier ; Comédie – CDN de Reims ; Nouveau Théâtre de Besançon – CDN ; La Comédie de Béthune – CDN Hauts-de-France ; Théâtre National de Nice – CDN ; L’Archipel – scène nationale de Perpignan ; Équinoxe – scène nationale de Châteauroux ; Les Célestins, Théâtre de Lyon ; La rose des vents – scène nationale Lille Métropole-Villeneuve d’Ascq ; l’EMC91, Saint-Michel-sur-Orge ; Le Cercle des partenaires du TGP.
Avec le soutien du dispositif d’insertion professionnelle de l’ENSATT.
Remerciements Anne Astolfe, Sophie Benech, Olivier Faliez , Tatiana Heigeas, Ganna Nikitina, Éric Ruf et la Comédie-Française, Cécile Vaissié, les ambassadrices, les ambassadeurs du lycée Paul Éluard de Saint-Denis et leurs professeurs.
Autour du spectacle
La presse en parle
« L’urgence de la dernière création de Julie Deliquet, l’extrême réussite tiennent au jeu bien sûr et à l’incomparable matière textuelle dont les actrices se saisissent comme d’une glaise. » Anne Diaktine – Libération
« Avec tact et habileté, à l’image de Svetlana Alexievitch écoutant ces femmes ; Julie Deliquet dirige ses actrices, leur laissant donner une impression (fausse) d’improvisation permanente, tant les complicités entre les actrices et entre elles et Deliquet, sont constantes et merveilleusement ramifiées. » Jean-Pierre Thibaudat – Médiapart
« Fruit d’un travail colossal, il est essentiel, dur, éprouvant et mené avec brio. » Nathalie Simon – Le Figaro
« … la directrice du Théâtre Gérard-Philipe à Saint-Denis livre un de ces uppercuts salutaires dont le public ressort sonné, mais grandi. » Joëlle Gayot – Le Monde
« On ne voit pas le temps passer, et pour cause, une fois encore, par la grâce d’une mise en scène d’une subtilité et d’une vitalité renversersantes, et la force exceptionnelle de la parole incarnée par des actrices qui ne le sont pas moins, on s’est retrouvé hors d’icelui. » Jérémy Bernéde – Midi Libre
« Julie Deliquet, s’empare brillamment de La guerre n’a pas un visage de femme. » Vincent Bouquet – www.sceneweb.fr
«…l’œuvre maintes fois adaptée de Svetlana Alexievitch trouve, grâce à Julie Deliquet, une vraie théâtralité.» Pierre Lesquelen – Io Gazette
« Avec La guerre n’a pas un visage de femme, adaptation bouleversante de l’ouvrage de Svetlana Alexievitch (Prix Nobel de littérature 2015), la metteuse en scène à la tête du TGP – CDN de Saint-Denis ouvre le Printemps des Comédiens avec un chœur de femmes inoubliable.» Olivier Frégaville-Gratian d’Amore – L’Œil d’Olivier
« Julie Deliquet fait de La guerre n’a pas un visage de femme un moment fort de théâtre, porté par des comédiennes puissantes prises dans l’expérience du direct. » Peter Avondo – Snobinart
« Et c’est le tremblement, sismique, de l’acte de parole en train d’émerger, qui fait profondeur de sens, corps, émotion, événement théâtral. » Marie Reverdy – Spintica
« Un puissant chœur de femmes émouvant, articulé et charpenté sur le respect de l’intégrité de la personne, de ses engagements humanistes universels. » Veronique Hotte – Web Théâtre
Navettes retour
Navette retour vers Paris du lundi au vendredi, le jeudi à Saint-Denis
Accessibilité
Représentation en audiodescription réalisée par Valérie Castan
Toutes les représentations sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Des places vous sont réservées en salle. Merci de nous prévenir de votre venue lors de votre réservation et de vous présenter à la billetterie dès votre arrivée pour un accès prioritaire et accompagné en salle.
Pour tous les spectacles, le TGP et Souffleurs de sens proposent le service «Souffleurs d’Images» aux spectateurs malvoyants et aveugles. À leur demande ils seront accompagnés par un bénévole qui leur décrit le spectacle à l’oreille.
Pour cela, il vous suffit de réserver votre place auprès de la billetterie du TGP en indiquant que vous serez accompagné d’un souffleur, puis de contacter Souffleurs de sens.
– 01 42 74 17 87
Tournée 25 → 26
→ Les 8 et 9 janvier 2026, Théâtre National de Nice, centre dramatique national Nice Côte d’Azur
→ Les 14 et 15 janvier, MC2: Maison de la Culture de Grenoble, scène nationale
→ Du 21 au 31 janvier, Les Célestins, Théâtre de Lyon
→ Les 4 et 5 février, La Comédie de Saint-Étienne, centre dramatique national
→ Les 10 et 11 février, Théâtre de Lorient, centre dramatique national
→ Du 18 au 20 février, Comédie de Genève
→ Les 25 et 26 février, Malraux, scène nationale de Chambéry Savoie
→ Du 3 au 7 mars, Théâtre Dijon-Bourgogne, centre dramatique national
→ Les 11 et 12 mars, Comédie de Caen, centre dramatique national de Normandie
→ Les 18 et 19 mars, Le Grand R, scène nationale, La Roche-sur-Yon
→ Le 27 mars, L’Archipel, scène nationale, Perpignan
→ Du 31 mars au 3 avril, Théâtredelacité, centre dramatique national Toulouse Occitanie
→ Du 8 au 10 avril, Comédie, centre dramatique national, Reims
→ Le 14 avril, La Ferme du Buisson, scène nationale, Noisiel
→ Le 17 avril, EMC91, Saint-Michel-sur-Orge
→ Du 22 au 24 avril, Nouveau Théâtre de Besançon, centre dramatique national
→ Les 28 et 29 avril, La rose des vents, scène nationale Lille Métropole-Villeneuve d’Ascq
→ Le 5 mai, Équinoxe, scène nationale, Châteauroux